Quand on parle de pentest, il est facile de penser qu’il s’agit simplement d’attaquer un système pour voir s’il résiste.
En réalité, pour que cet exercice soit réellement utile, il doit suivre une méthode précise et éprouvée et c’est là qu’intervient le PTES (Penetration Testing Execution Standard), une norme qui structure chaque phase d’un test d’intrusion, de la préparation jusqu’au rapport final.
Plutôt que de se contenter d’un simple scan de vulnérabilités, un pentest basé sur PTES permet de simuler des attaques réelles et de comprendre les véritables risques 🔥.
Si vous voulez savoir comment les pros du hacking éthique organisent leurs tests, vous êtes au bon endroit. 😉
1️⃣ Pourquoi Utiliser le Standard PTES ?
Le PTES apporte une certaine rigueur aux tests d’intrusion. Ce n’est pas juste une liste d’actions à cocher, c’est une méthodologie complète qui permet de :
- ✅ Assurer des résultats exploitables et concrets.
- ✅ Adapter l’approche en fonction de l’entreprise testée.
- ✅ Évaluer les menaces réelles et non seulement théoriques.
- 🔥 Simuler des attaques comme le ferait un véritable attaquant.
⚠️ Un pentest improvisé, c’est comme partir à l’aveugle dans un labyrinthe : on risque de passer à côté des vraies failles ou de perdre du temps sur des vulnérabilités peu critiques.
2️⃣ Les 7 Phases du PTES
Le PTES suit une approche structurée en 7 étapes. Voici comment ça se passe :
1️⃣ Pré-engagement
L’étape de pré-engagement est cruciale car elle permet de poser les bases du test.
Un pentest mal cadré peut entraîner des erreurs, comme tester des systèmes non autorisés ou négliger des actifs critiques.
Ici, on définit :
- 📌 Le périmètre (ce qu’on teste et ce qu’on exclut).
- ⚖ Les règles à respecter (pour éviter toute action illégale).
- 🎯 Les objectifs (volonté de tester une API, un cloud, une appli web, etc.).
🔥 Un mauvais cadrage, et c’est le risque de tester des éléments inutiles ou d’impacter un système critique sans le vouloir.
2️⃣ Collecte d’informations (Reconnaissance – OSINT)
Avant d’attaquer, il faut mieux connaître sa cible. Cette phase permet de collecter un maximum d’informations sans interagir directement avec le système, afin d’identifier des pistes d’exploitation potentielles.
On cherche tout ce qui est publiquement accessible :
- 🌐 Analyse DNS, WHOIS, réseaux sociaux…
- 🔍 Détection des technologies utilisées.
- 🗂️ Récupération d’infos sur les employés et leurs pratiques.
👉 Exemple : Un pentesteur tombe sur des identifiants exposés dans un repository GitHub… jackpot ! 🎰🔥
3️⃣ Modélisation des Menaces
Une fois les informations collectées, il est temps de déterminer quels types d’attaques sont les plus probables et impactants.
Cela permet d’adapter la stratégie de test en fonction des menaces réelles.
On se pose la question : « Qui pourrait attaquer ce système et pourquoi ? »
- 🎭 Identification des attaquants potentiels (cybercriminels, concurrents, employés malveillants…).
- 🚪 Repérage des points d’entrée les plus critiques.
- 🔥 Évaluation des scénarios d’attaque les plus plausibles.
⚠️ Oublier cette étape, c’est comme se défendre contre des fantômes sans savoir d’où ils viennent !
4️⃣ Analyse des Vulnérabilités
Maintenant qu’on sait où regarder, on passe à la détection des failles. Cette phase permet d’identifier les points faibles avant de tenter de les exploiter.
On utilise différentes techniques :
- 🔍 Scans automatisés avec des outils comme Nessus, Nmap, Burp Suite…
- 🛠 Recherche de vulnérabilités connues.
- 📌 Analyse manuelle des failles possibles.
👉 Exemple : Un serveur expose un port SSH avec des identifiants par défaut… Une porte grande ouverte pour un attaquant ! 😱
5️⃣ Exploitation
C’est ici que l’on met en pratique tout ce qui a été préparé. L’exploitation permet de valider les vulnérabilités trouvées en simulant des attaques réelles.
On tente d’exploiter les vulnérabilités pour voir jusqu’où on peut aller :
- ⚠️ Exécution de code malveillant.
- 🔓 Escalade de privilèges pour voir si l’on peut obtenir des accès administrateur.
- 🚀 Attaques réseau et application web.
👉 Exemple : Un simple fichier uploadé sur un site mal sécurisé permet de prendre le contrôle du serveur entier… pas idéal. 🔥
6️⃣ Post-Exploitation
Après avoir compromis un système, l’objectif est d’évaluer l’ampleur des dégâts possibles.
Cette phase est essentielle pour comprendre jusqu’où un attaquant pourrait aller en cas d’intrusion réelle.
- 🔄 Peut-on se déplacer latéralement dans le réseau ?
- 🏴☠️ Peut-on voler des données sensibles ?
- 🎯 Peut-on persister et garder un accès caché ?
👉 Exemple : Un attaquant ayant compromis un serveur pourrait ensuite espionner l’activité du réseau interne… inquiétant, non ? 😨
7️⃣ Rapport et Recommandations
Enfin, l’un des aspects les plus importants d’un pentest : rendre les résultats exploitables.
Le rapport doit être clair et actionnable, afin que l’entreprise puisse corriger les vulnérabilités efficacement.
On y retrouve :
- 📌 Liste des vulnérabilités identifiées (avec leur gravité).
- 🔥 Scénarios d’attaque possibles et impacts business.
- ✅ Recommandations détaillées pour corriger les failles et renforcer la sécurité.
👉 Exemple : Si le rapport indique que l’authentification MFA doit être activée pour éviter les prises de contrôle de comptes, c’est une action concrète et immédiate à mettre en place.
💡 Conclusion
Le PTES est bien plus qu’une simple checklist. C’est une approche stratégique et réaliste qui permet de comprendre :
- ✅ Quels sont les vrais risques pour l’entreprise.
- ✅ Comment un attaquant pourrait s’introduire.
- ✅ Quelles actions mettre en place pour éviter le pire.
🔥 Ne pas suivre de méthodologie dans un pentest, c’est risquer de passer à côté de failles critiques.
PTES garantit des résultats exploitables et concrets !